« Comme toi, je pense à la lumière »
a obtenu le Prix du Roman régional du Lions Club, décerné le 14 mars 2010, au Salon de Bondues.
Ci-dessous, un article rédigé par Michel Loude, président de l’Union des Écrivains Rhône-Alpes.
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PRESENTATION :
« Dans une vie, on rencontre ainsi des personnes qui vous encouragent au-delà de vos propres forces, qui révèlent de vous ce que vous ne savez pas, vous, souvent dévoré par votre propre jugement négatif et permanent ou par celui des êtres les plus proches, les freins aimants, ceux qui craignent voir développer vos chimères, les reteneurs d’art. »
L’accident de Laurent et Lilas enferme Claire et Thomas dans l’obscurité d’eux-mêmes et éloigne Thomas de sa mère. « Deux orphelins d’amour peuvent-ils se rencontrer autour du vide ? »
Roman-bascule. « Comme toi, je pense à la lumière » est l’histoire, sur une année, du mouvement de transformation intérieure de cette mère et de son fils privés d’êtres chers.
« Il pense seulement que Laurent et Lilas meurent moins tant qu’on ne bouge rien de leurs objets. Claire rompt cette idée, crée un bouleversement. Thomas sait maintenant que plus personne ne dormira dans la chambre de Lilas. »
Roman-couleurs. Pour Thomas, le soutien des premiers mots écrits sur un cahier de brouillon, pour Claire sa peinture « dont l’origine appartient à l’amour » en vue de sa prochaine exposition.
« Claire saisit son pinceau l’humecte de bleu, dépose un point, en bas à droite de la surface carrée, là où elle vient d’ôter matière. »
Roman-reflet. L’écriture, brève, toujours avance dans l’intériorité des personnages, les dévoile, les révèle au fil des rencontres, chacun à sa propre lumière. « Claire a horreur de ce qui déborde. Le chagrin reste à l’intérieur prêt à se transformer en sérénité, juste un peu de temps. Elle pense cela depuis toujours. »
Christian Comard